L’hommage d’Henri Tisot à Ginette Garcin, son amie.
L’hommage d’Henri Tisot à Ginette Garcin, son amie.
Que de talent enfermé, là, dans cette boîte ! que de talent! que d’amour aussi, amour de ton métier, de ta famille, de tes amis !
Pour jouer la comédie, tu étais toujours partante, au point qu’à quelques heures du grand départ, un coup de téléphone de Line Renaud qui t’a dit être prête à jouer « Le clan des veuves » au cinéma avec toi et Annie Cordy, a fait qu’en ni une ni deux tu t’es relevée sur ton lit et tu as dit « on va tout casser à toutes les trois ! »
Avec toi Ginette, avec Jacqueline, ta sœur, et Marie, ta nièce dévouée ô combien qui t’a assisté à chaque minute, à chaque seconde, et ta petite nièce Julie, j’avais retrouvé, après le départ de ma mère, « une famille d’accueil » dont tu étais ma Ginette, ma tante Jeanne pour moi tout seul. Et tu pars !
La Fontaine a dit : « L’absence est le plus grand des maux ». Personne n’a mieux dit, sauf Jacques de Bourbon-Busset, un contemporain, qui a écrit en ce qui concerne le deuil : « Quand un être est fixé dans son éternité, il y a la présence de l’absence ». « La présence de l’absence !!! » Qui dit mieux ?
Maintenant Ginette, tu vas rejoindre Beauvais et nous, on va rester là comme des couillons comme on dit dans notre Midi. Et un conseil pour finir et pour un peu rire aussi, on en a bien besoin : là-haut, s’il y a un là-haut… repose-toi un peu et ne va pas tout de suite te mettre en quatre pour monter « Le clan des veuves ». Oui, bon, c’est vrai que si tu peux avoir Sarah Bernhardt et Mistinguett, j’avoue que ça risque de faire du bruit. Enfin, fais à ton idée. De toutes les façons, c’est ce que tu as toujours fait.
Des bises de nous tous, ma Ginette, notre Ginette ! Henri Tisot.
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