LETTRE PREFACE DE MAURICE DRUON.
En guise de préface,
lettre de Maurice Druon de l'Académie française.
Maurice Druon Paris le 10 février 2005.
MD-amh/74/2005
Cher Henri Tisot, cher ami,
Comment vous dire l'émotion avec laquelle j'ai lu votre magnifique texte sur le Général de Gaulle et ses obsèques ?
L'admiration, la gratitude et le talent s'unissent pour témoigner de ce que nous devons à celui qui nous rendit l'honneur d'être Français, d'abord en incarnant, seul, la France devant l'univers, puis en remettant la France debout.
Nous l'avons servi, chacun à notre manière, et nous lui gardons une inébranlable fidélité.
Je veux répondre à vos souvenirs du 12 novembre, en vous envoyant les miens. Vous étiez à Colombey auprès de mon cher Michel Droit. C'était bien votre place. Et moi, j'étais sous l'Arc de Triomphe, pour donner voix à l'hommage de la nation. Croyez-moi, admirativement et amicalement.
Je vous serre affectueusement les mains.
Votre dévoué
Maurice Druon.
« Ami, entends-tu
Le vol noir des corbeaux
Sur nos plaines ?
Ami, entends-tu
Les cris sourds du pays
Qu'on enchaîne ?
Ohé ! partisans,
Ouvriers et paysans,
C'est l'alarme !
Ce soir l'ennemi
Connaîtra le prix du sang
Et des larmes ! »
Chant des partisans. Paroles de Joseph Kessel et Maurice Druon, son neveu sur une musique d'Anna Marly.
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